Un pouvoir d’achat élevé justifie des prix plus salés. Longtemps, les Suisses ont avalé cette pilule sans rechigner, quitte à acquérir leur voiture jusqu’à 20% plus cher que leurs voisins étrangers. Mais, lorsque la force du franc a encore creusé l’écart, de nombreux consommateurs helvétiques ont fini par s’intéresser de plus près à l’importation directe.

Le phénomène s’est emballé en 2010, pour ne cesser de s’amplifier depuis. Selon l’A...